Alex Lefaivre et YUL : magnifique vol plané au-dessus de la ville
Le bassiste Alex Lefaivre a toujours plein de projets en tête. Le dernier en date est ce quatuor dont le premier album, YUL, fait une très belle entrée dans le catalogue (volumineux) de la musique inspirée de Montréal.
Lefaivre et ses amis Erik Hove à l’alto, Nicolas Ferron à la guitare électrique et Mark Nelson à la batterie proposent des promenades atmosphériques et groovy à travers la grande ville, des errances teintées ici de brouillard matinal, là de reflets scintillants d’éclairage nocturne. Parfois, on finit par la survoler doucement, sans trop de précipitation, mais avec assez d’énergie pour ne pas se sentir plongé dans un rêve éveillé et doucereux.
Sur YUL, la ville est belle, plutôt lyrique et mélodique, sertie d’harmonies contemporaines, mais pas rébarbatives. Un heureux mariage de modernité et de tradition. Montréal, quoi.
Cet album est un message d’amour et d’admiration pour cette grande métropole qu’on aime au moins tout autant que ces musiciens inspirés.
Ah oui, au fait : pourquoi YUL? C’est le code à trois lettres de l’aéroport international de Montréal.
Par Frédéric Cardin